La volonté politique favorisant l’automobile est en grande partie responsable des problèmes d’aménagement du territoire de la métropole. Au cours des cinq dernières décennies, l’évolution des déplacements urbains a été marquée par une tendance lourde. Il s’agit de la prolifération de l’automobile avec tout ce qui s’ensuit : étalement urbain, accentuation des problèmes de congestion, dégradation du cadre et de la qualité de vie (pollution sonore et visuelle), « bitumisation » de l’espace, hausse spectaculaire de la consommation d’énergie, allongement des distances parcourues et des temps de parcours, etc.