Aujourd’hui, lors de leur assemblée générale annuelle, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais ont adopté unanimement une résolution d’appui à leur comité de négociation qui a déposé, le 21 avril dernier, une requête en vertu de l’article 53 du Code du travail demandant au Tribunal administratif du travail (TAT) de statuer sur la mauvaise foi de l’employeur dans le cadre de la négociation actuelle.
« Depuis 21 mois, nous tentons de nous entendre avec un employeur qui ne fait pas preuve de diligence et qui multiplie les fausses promesses de déposer ses offres globales. De notre avis, celui-ci n’a pas démontré son désir d’en arriver rapidement à une entente en refusant de déposer ses offres globales. Contre toute logique, il nous demande même d’abandonner toutes nos demandes sur les clauses normatives sans nous divulguer celles ayant des incidences monétaires », de déplorer Louise Briand, présidente du SPUQO.
« Pour la première fois de son histoire, la direction de l’UQO a confié le mandat de négocier à un cabinet d’avocats externe à l’institution. Nous sommes alors en droit de nous demander si la mauvaise foi de l’employeur est liée à la porte-parole patronale, Isabelle Carpentier-Cayen, ou au refus obstiné de Denis Harrisson, recteur de l’UQO, de donner un réel mandat à son comité de négociation pour en arriver à un règlement », de conclure madame Briand.
Sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015, le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).
AUTRES ACTUALITÉS
Un autre rendez-vous manqué par le Conseil du trésor pour régler les plaintes de maintien de l’équité salariale!
Les fédérations du secteur public de la CSN dont les membres sont touchés par la [Lire la suite...]
À la défense de leur représentation au sein du conseil d’administration
Après avoir expliqué le contexte de la création du réseau de l’Université du Québec (UQ), [Lire la suite...]
Les organisations syndicales du secteur de la santé et des services sociaux sonnent l’alarme
Le Comité national intersyndical de prévention en santé et sécurité, composé de l'Alliance du personnel [Lire la suite...]