Ceux-ci se sont réunis pour le conseil confédéral de la CSN qui s’est tenu les 14 et 15 décembre à Québec.
Plus d’une douzaine de rencontres se sont déroulées depuis l’échéance de l’entente entre les sages-femmes et le MSSS en 2015 et ces travailleuses, qui veulent négocier, sont toujours à la case départ. Pire : aucune rencontre de négociation n’est prévue, puisque le ministre Barrette exige des données qu’il a pourtant déjà en sa possession.
Le ministre prétend que la négociation est dans l’impasse en raison du refus des sages-femmes de se soumettre à une reddition de comptes. Pourtant, elles se sont soumises à l’exercice en 2014 avec le ministère et à sa demande. Cette reddition permet de s’assurer que les sages-femmes respectent leurs obligations contractuelles en matière de suivis complets. Le Ministère a aussi exigé que les données contenues dans la reddition de comptes puissent être transmises aux établissements, ce que les sages-femmes ont accepté en réclamant par ailleurs du Ministère l’assurance selon laquelle les établissements ne se serviront pas de leurs données pour optimiser leur pratique. Elles redoutent notamment que la qualité de leurs services à la population soit grandement affectée par une éventuelle optimisation de leurs services.
La proposition qui a été présentée à la suite de l’exposé de la présidente du Regroupement Les Sages-femmes du Québec, Mounia Amine, et qui vise à soutenir la mobilisation des sages-femmes, a reçu un appui unanime de la part de l’assemblée.
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