« Depuis une trentaine de mois, les professeures et les professeurs tentent de s’entendre avec un employeur qui cultive une forme d’inertie et qui sème une totale incompréhension de ses objectifs. Nous avons tenté de raisonner avec la partie patronale à plusieurs reprises sur l’importance d’offrir des conditions de travail qui sont nécessaires au développement de l’UQO. En ce sens, nous trouvons aberrant que les dernières offres ne contiennent aucune aide à la recherche et que les professeures et professeurs du campus de Saint-Jérôme soient complètement ignorés par la direction », de souligner Louise Briand, présidente du SPUQO.
« Relativement à nos demandes salariales, notre objectif demeure clair : nous voulons obtenir une rémunération compétitive et comparable à celle qui est actuellement versée dans des universités équivalentes du réseau de l’Université du Québec. Nous aurions pu nous comparer à l’Université d’Ottawa, ce qui aurait été déraisonnable. Or, bien au contraire, nos demandes sont fondées et réalistes et voilà pourquoi nous avons décidé d’exercer notre moyen de pression ultime. Nous comptons donc régler cette négociation dès le mois de janvier, juste avant de revoir nos membres au cours de la semaine du 12 février », de conclure madame Briand.
Sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015, le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).
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