« À l’automne 2015, les membres du SPUQO ont adopté un cahier de demandes ciblant deux objectifs fondamentaux : le développement de l’UQO et la consolidation des programmes existants. L’ensemble de nos revendications visent essentiellement à favoriser l’attraction et la rétention des professeures et des professeurs en région et à leur donner les conditions nécessaires pour remplir leur mission d’enseignement, de recherche et de services à la collectivité », de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.
Rappelons que le 19 décembre 2017, les membres du SPUQO ont adopté à 75 % le tout premier mandat de grève de leur histoire. Celui-ci prévoit une banque de dix heures de grève à déclencher au moment jugé opportun. Une autre assemblée générale est prévue dans la semaine du 12 février 2018.
« Nos demandes salariales sont justifiées, claires et visent la reconnaissance équitable de la valeur de l’ensemble des tâches que nous accomplissons chaque jour. Nous savons que nos conditions de travail influencent directement l’accessibilité aux études supérieures, les conditions d’étude et la contribution de la recherche universitaire au développement de nos régions. Puisque le travail professoral réalisé à l’UQO vaut autant que celui effectué à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) par exemple, nous voulons simplement obtenir la parité salariale avec les universités équivalentes du réseau de l’Université du Québec. Les citoyens des régions de l’Outaouais et des Basses-Laurentides méritent les mêmes services universitaires que les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean », de souligner madame Briand.
Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).
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