En effet, La Loi sur l’Université du Québec, qui prévoit la formation du conseil d’administration dans chaque université constituante du réseau UQ, prévoit que les personnes nommées par le gouvernement le sont pour un mandat de trois ans. L’article 33 prévoit que le mandat ne peut être renouvelé qu’une seule fois. Or, quatre membres du conseil d’administration ayant complété leur deuxième mandat continuent pourtant de siéger. Parmi ceux-ci, Lisette Blouin Monfils et Claude J. Chénier ont terminé leur deuxième mandat en septembre 2013.
Le 25 avril dernier, comme le gouvernement ne procédait pas au remplacement de ces quatre membres du CA, le syndicat faisait parvenir une lettre à la ministre concernant la composition du conseil d’administration de l’UQO. On y mentionnait notamment que cinq personnes sur sept représentant les milieux socio-économiques, les diplômés et les collèges sont des personnes retraitées et qu’il serait opportun d’amener du sang neuf au sein de cette institution. Cependant, cette demande est demeurée lettre morte, ce qui justifie le présent recours judiciaire.
« Nous sommes étonnés de n’avoir reçu ni réponse, ni même accusé de réception, considérant qu’il s’agit d’un enjeu de gouvernance d’une importance capitale, souligne la présidente du syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO), Stéphanie Demers. Pourtant, la Loi sur l’Université du Québec n’est pas respectée actuellement. Nous sommes en droit de fonctionner dans un cadre légitime, ce qui n’est pas le cas depuis trop longtemps. Le laisser-faire actuel soulève de nombreuses inquiétudes chez nos membres. Souhaitons que cette procédure incite la ministre à agir pour faire respecter la Loi à l’UQO ».
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