Les syndiqué-es du Parc olympique en grève

Quelque 200 travailleuses et travailleurs du Parc olympique ont débrayé ce matin alors que le Centre sportif du Stade ouvrait ses portes après un an de travaux à la suite d’un incendie. Les syndiqué-es sont sans convention collective depuis maintenant deux ans.

Les travailleuses et travailleurs se mobilisent contre des demandes patronales qui auraient pour effet de précariser les horaires de travail et de réduire la quantité d’emplois permanents, au profit d’emplois temporaires.

« On défend un savoir-faire essentiel pour la pérennité du Stade. Avec les difficultés qu’on a connues dans les dernières années, notre employeur n’a pas les moyens de précariser nos emplois », explique Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.

Les travailleuses et les travailleurs demandent également les augmentations salariales octroyées au reste du secteur public et parapublic, soit 17,4 % sur 5 ans.

« Le Stade et le Parc sont des emblèmes de Montréal. Il n’est pas question que les travailleuses et les travailleurs qui leur permettent d’exister vivent dans la précarité », soutient Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Le 31 mars marque le triste anniversaire de deux années sans convention collective pour les travailleuses et les travailleurs du Parc. Il est plus que temps que le Conseil du trésor donne des mandats de négociation à l’employeur et laisse de côté sa rigidité », expliquent Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés des services publics-CSN ainsi que Kathrin Peter, vice-présidente de la Fédération des professionnèles-CSN.

« Depuis le début des assemblées, où les travailleurs et les travailleurs ont voté leur mandat de grève, on remarque une solidarité exceptionnelle entre les différents corps de métier. Cette gang va rester unie jusqu’à la fin de leur lutte pour faire entendre raison à leur employeur », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

Les syndiqué-es ont en poche quatre autres jours de grève qui pourront être utilisés dans les prochaines semaines si aucune avancée n’est faite à la table de négociations. La grève concerne de nombreux corps de métier, dont le personnel administratif et technique, le personnel de l’entretien du bâtiment et les professionnel-les comme les ingénieur-es.

Partager

AUTRES ACTUALITÉS