Vendredi soir dernier, ​le comité de négociation du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) a sollicité la présence du recteur Denis Harrisson à la table de négociation de ce lundi le 22 janvier 2018. Cette invitation, qu’il a refusée, fut lancée considérant que lui seul dispose des pouvoirs requis pour dénouer l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les discussions en vue du renouvellement de la convention collective entre l’UQO et le SPUQO.

« Nous en étions aujourd’hui à la seconde journée de conciliation sur les deux que nous avions demandées. Nous avons invité le recteur à participer personnellement à cette rencontre puisque lors de la séance du 15 janvier dernier, les représentantes et représentants de la partie patronale n’avaient pas reçu le mandat de répondre à la contre-proposition que nous lui avons présentée. Seul le recteur peut véritablement donner ce mandat, d’où cette invitation que nous lui avons envoyée.  Malheureusement il a refusé notre invitation », de déplorer Louise Briand, présidente du SPUQO.

La rencontre de conciliation du 22 janvier 2018 s’est donc déroulée sans la présence du recteur. La journée fut un échec total puisque l’employeur revient à l’essentiel de sa position qui fut déjà rejetée par l’assemblée générale à 85 % à scrutin secret.

Suite à l’échec de la conciliation, le syndicat réitère son appel au recteur. Selon Louise Briand, « le recteur est l’ultime espoir afin que le renouvèlement de la convention collective puisse se faire sans conséquences négatives pour l’UQO, les professeures et professeurs et les étudiants. »

Des actions et débrayages sont prévus et une autre assemblée générale syndicale aura lieu prochainement. Les membres du SPUQO sont sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015.

Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

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