En vertu de ce litige, les employeurs et les syndicats ne s’entendaient pas sur le calcul de la prime de rétention. Or, selon nos prétentions, les psychologues n’avaient pas accès à une partie de la prime prévue dans la convention collective.
Cette entente survient donc à la suite de dépôts de griefs de la FP-CSN visant à réviser le calcul patronal visant l’ajustement de la prime relatif au maintien de l’équité salariale. Un nouveau montant forfaitaire pour les psychologues correspond donc à l’équivalent monétaire de 0,1% de leur salaire pour la période du 20 mars 2016 au 1er avril 2019.
Ce montant équivaut à la diminution qui avait été apporté au montant de la prime par rapport à ce qui était prévu dans l’actuelle convention. Celle-ci est établie à 9,6 % pour les psychologues travaillant cinq jours par semaine et à 6,7% pour celles et ceux travaillant quatre jours par semaine.
Ensuite, les psychologues verront leur salaire augmenter par l’effet des relativités salariales. La prime s’établira donc respectivement à 4,1% et 6,9% jusqu’au 30 mars 2020.
Bien que cette entente ne règle pas l’ensemble des revendications des psychologues, mais constitue tout de même un pas dans la bonne direction pour la juste reconnaissance des psychologues du réseau.
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